IDYLE POLYNESIENNE.

 

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Une nouvelle page du journal s'ouvre en ce jour de la sainte Céline, et quelle page : C'est notre voyage de noces. Nous nous réveillons à Bois-d'Arcy à 6 heures 15. Le départ en Mégane s'effectue à 7 heures 05 et notre arrivée à Roissy à 8 heures 50. Jusque-là, tout est classique (mis à part le fait que nous sommes en avance !). L'hôtesse de Exotisme - Nicole - est par contre en retard ... Comme quoi ... De plus, elle est incapable de nous préciser leur exacte du retour, et nous voici donc au comptoir de Air Tahiti Nui. Plus exactement, papa et Céline font là queue (il n'y a que deux personnes) tandis que je garde les valises. Une demi-heure plus tard, on sait enfin que nous ne toucherons le sol français à huit heure 30 (ou plutôt sept heures trente avec le décalage horaire d'hiver). Lors de l'enregistrement des bagages, Céline à la judicieuse idée de demander si nous étions à coté. La réponse étant négative, ils s'empressent d'arranger cette histoire et nous nous retrouvons à l'avant dernier rang, au rang 44, près du hublot. Les heures s'écoulent au rythme des films (le tour du monde en quatre-vingt jours, shrek2, spiderman2), des parties de casses briques et de Tétris, et des lectures du guide de la Polynésie. Nous survolons l'Écosse, l'Islande et surtout l'Alaska, puis le Canada avec sa couche blanche à perte de vue. Nous avions décollé à 12 heures 05 de Charles de Gaulle et nous découvrons les côtes californiennes à 14 heure, heure locale. Des petites maisons en résidence à perte de vue, quelques buildings au centre mais très peu et la fameuse colline de Hollywood. C'est à peu près tout ce que nous verrons des États-Unis (ainsi que les champs rectangulaires eux aussi à perte de vue). En effet - et contrairement à ce que Céline avait prédit - nous sommes invités à descendre de l'avion (avec nos bagages à main) et à nous rendre en salle de transit. Aux rangs 44, nous sortons parmi les derniers, et nous nous retrouvons au bout d'une file interminable : imaginez que pour un transit, l'état américain archive vos deux empreintes digitales et votre photo ! Du coup, à peine passé, nous rembarquons : plus d'une heure à se tenir debout, vous me direz c'est bon pour la circulation. Nouveaux stewards pour cette seconde partie du vol : nous ne sommes même pas l'altitude de croisière qu'ils nous servent à l'apéritif. Peine perdue : pour le dîner vingt minutes plus tard, la moitié de l'avion dort (dont Céline). Je m'enfile mon plateau devant le terminal et j'enchaîne avec les femmes de Stephen C. J'essaie alors de m'endormir mais sans grand succès. Je vois un magnifique coucher du soleil sur un lit de nuages ... Les Stewart reviennent à la charge 1 heure 30 avant l'atterrissage avec un buffet froid. Je tente - en vain - de faire avaler quelque chose à Céline qui reste sous l'effet de la Nautamine. J'avale donc un plateau et demi de crudités, poulet, fromage et somnole jusqu'à l'arrivée au dessus de Tahiti. Il va peut-être neuf heures trente en France lorsque nous atterrissons : c'est facile, douze heures de décalage il n'y a même pas à bidouiller sa montre !

Une fleur de tiare nous est offerte, un minibus nous dépose seul au Sofitel (après en avoir déposé quatre au Pearl Resort). À l'accueil nous obtenons la chambre 304 contre une empreinte de carte. On attend les bagagistes avant de s'écrouler de fatigue. La vue est loin d'être imprenable... Sur l'accueil... Mais bon voilà mer et Moorea... On n'a pas eu les cadeaux des mariés... On verra demain, parce que les journées de trente-six heures, ça fatigue.

 

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